Histoires coquines et récits érotiques

Bonjour à toutes et à tous, Je m'appelle Christelle, et j'ai 26 ans. En couple avec Yves, nous sommes libertins depuis maintenant presque 3 ans. Le libertinage est pour nous un moyen d'entretenir la flamme de notre couple et d’accroître notre complicité à travers notre sexualité. Que ce soit seule ou avec mon homme je lis depuis longtemps des histoires coquines et récits érotiques. Ces moment de permettent de m'évader et de m'abandonner à mes désirs. C'est donc tout naturellement j'ai j'ai décidé de lancer ce blog afin de partager mes propres expériences et fantasmes mais également de partager les histoires coquines d'autres internautes qui le souhaiteraient. Souhaitant que ce blog soit avant tout participatif, je vous invite à partager vos réactions, envies et désirs?.. Et pourquoi pas publier vos propres histoires?
N'hésitez pas à me contacter via cette page. Bonne visite !


Christelle

clotilde

La pluie était si légère qu'on eût dit un voile de mariée. L'image amusa Clotilde. Elle but son café d'un trait et fila glisser ses jambes dans un jean. Son vieux pull trainait au pied du lit. Elle l'enfila à même la peau. Pieds nus dans ses bottes en caoutchouc, la jeune femme se sentait d'attaque pour braver la fine ondée. L'automne était pour elle la plus belle des saisons.
Il avait plu toute la nuit. C'était une chance. L'herbe haute était gorgée d'eau. Clotilde s'arma de son parapluie et de son petit seau. Elle traversa le champ jusqu'au bosquet. Les troncs des vieux hêtres s'y prenaient pour des piliers de cathédrale. Le sol couvert de larges feuilles assourdissaient ses pas. A cette heure matinale, peu de chance d'y croiser qui que ce soit. Tant mieux. Clotilde aimait être seule.
Soudain, la pluie cessa. Comme par miracle. Le bruissement léger disparut. Seules les grosses gouttes tombant des branches détrempées venaient maintenant troubler le silence du bosquet. Clotilde ferma son parapluie et, tout en marchant, souleva de la pointe des petits paquets de feuilles. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour trouver ce qu'elle était venue chercher. Elle s'accroupit en souriant et saisit la coquille beige d'un bel escargot. Délicatement, Clotilde décolla la feuille gluante de bave sous son ventre. Un long filament translucide s'étira jusqu'à céder. Le gastéropode s'arque bouta de mécontentement et rentra ses antennes. Clotilde le détailla, le soupesa et finit par le reposer au sol.
— Un peu trop petit, mon ami. L'an prochain, peut-être.
Et Clotilde se remit en quête. Elle savait ce qu'elle cherchait. Elle le trouverait.
Elle n'eut pas longtemps à attendre car, sous une feuille à deux pas de son pied, une coquille de belle couleur apparut. L'escargot que sa main saisit alors l'impressionna. Le corps de l'animal était aussi large que son pouce. Plus long que son majeur. La coquille était lourde dans la paume de sa main. Et que de bave, sortant des commissures de cette jolie coquille. Une onde de chaleur glissa dans le ventre de Clotilde.
— Te voilà engagé, petit escargot. Maintenant, si tu veux revenir dans ce bois, il faudra que tu gagnes ta liberté. Mais, dis-moi, n'aurais-tu pas des amis à toi dans les parages ?
L'escargot au fond de son seau, Clotilde reprit aussitôt sa recherche. Et la chance l'accompagna car, une petite demi-heure plus tard, elle rentrait chez elle en chantonnant, cinq magnifiques spécimens bavant au fond de son escarcelle.

 

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La petite maison sentait bon le feu de bois. Les bottes en caoutchouc volèrent dans le couloir d'un coup de pied habile. Le feu crépitait dans le gros poêle en fonte. Clotilde posa le seau sur la table basse et se déshabilla. Elle se pencha sur le seau.
— Attendez un peu, mes amours. Ne cherchez pas à vous échapper. Nous avons à faire.
Devant le miroir de la salle de bain, Clotilde détailla son corps. Elle s'aimait bien. Ce corps qu'elle avait si longtemps détesté. Ce corps qu'elle avait appris puis apprivoisé. Que le temps avait façonné et qui, à l'aulne de ses trente ans, se reflétait avec délectation sous ses yeux. Combien d'années avait pris le simple geste de ses mains courant sur ses seins. De ses doigts pinçant la peau délicate de ses tétons. Avant d'emprunter les mille chemins du plaisir construits au fil du temps et des soupirs solitaires.
Aimer la toison rousse de son bas-ventre et cette peau si particulière. Ces tâches de rousseur gamines et sensuelles. Cette tignasse flamboyante éclairée par ce regard bleu-vert.
Clotilde fit couler l'eau tiède de sa douche et s'y glissa. Elle ne s'y attarda pas et prit soin de simplement s'éponger. Lorsqu'elle fut de retour au salon sa peau brillait encore d'humidité. Elle alluma une bougie, éteignit la lumière, étala sa serviette devant le feu de cheminée crépitant d'impatience et s'agenouilla près de la table basse. 
— Oh, mais vous n'essayez tout de même pas de vous échapper ? Vous avez un petit travail avant, si vous le méritez, de retrouver votre forêt.
Et Clotilde s'allongea enfin. Elle prit tout son temps. Celui de regarder danser les reflets orangés du feu de bois sur sa peau. Celui de respirer profondément et d'envisager la suite. Enfin, elle plongea sa main dans le seau et saisit la première coquille. Le corps de l'escargot se décolla lentement du fond. Elle posa l'animal tout près de son nombril et le laissa se détendre. Il finit par s'étaler de tout son long et entama sa lente reptation. Clotilde ferma les yeux. La fraîcheur de cette petite langue fit gonfler sa poitrine d'une inspiration voluptueuse. Elle posa sa tête sur la serviette et, les yeux clos, s'amusa à deviner la destination du gastéropode sur l'humidité de sa peau. Ce fut la route de sa cuisse gauche qu'il sembla choisir.
Puis, Clotilde replia ses jambes et les entrouvrit. Elle déposa le deuxième escargot à l'intérieur de sa cuisse droite. Là où la peau est si tendre. Si délicate. Si sensible. Il prit tout naturellement le chemin de la descente. Alors, la jeune femme, déjà troublée par ces deux petites langues en mouvement, déposa la troisième sur son autre cuisse. Et la douce torture s'amplifia. D'autant que le premier escargot venait de rebrousser chemin et glissait à présent vers sa toison toute proche.
— Va, petit explorateur. Je suis prête.
Ce fut en tremblant que sa main attrapa les deux derniers gastéropodes. Chacun d'eux trouva sa place sur chacun de ses seins. Ils y étalèrent leur corps frais et humide et migrèrent imperceptiblement où bon leur sembla. Le souffle de Clotilde s'accorda aussitôt au plaisir qui montait. Ses cuisses tremblaient et son ventre vibrait de soubresauts incontrôlés.
Chacun des gastéropodes en goguette laissait sur la peau qu'il parcourait une traînée de bave que le contact de l'air durcissait aussitôt. Cinq lignes de plaisir tracées sur l'épiderme sensible de la jeune femme. Des lignes de hasard. Et, par instants, les lignes glissantes se faisaient râpeuses. Abrasion légère de la petite bouche de chacun des gastéropodes. Des frissons parcourant alors le corps surchauffé de leur belle victime.
Clotilde ferma les yeux. Ses doigts se crispèrent tout à coup la serviette sous elle. Le tout premier de ses fureteurs venait d'entrer dans son petit bosquet. La jeune femme rouvrit les yeux et releva la tête. La coquille brune glissait lentement vers son intimité. La tête du gastéropode furetait au-dessus de sa fine toison. La bestiole marqua un petit temps d'arrêt. Clotilde retint son souffle. Enfin le large gastéropode tendit son corps et rampa plus avant, amorçant tout de go la légère descente. La tête de Clotilde retomba en arrière.
— Oh mon Dieu !
La lente reptation engagea aussitôt son implacable torture. La drôle de langue gluante glissait en direction des lèvres odorantes. Sous son pied, l'escargot dût ressentir une petite excroissance s'échappant de son capuchon. Le corps de la petite bête s'insinua bientôt au creux du sillon élargi par le plaisir des sens. Clotilde râlait à présent en ondulant sur sa serviette froissée. Son épiderme aux aguets goûtait distinctement chacune des quatre autres reptation sur son corps. A l'intérieur de chacune de ses cuisses. Sur chacun de ses flancs à présent.
L'onde de plaisir qui tendit le corps de Clotilde lui arracha un cri. Elle haletait à présent tandis que l'escargot entre ses cuisses largement ouvertes terminait son indécent chemin. Il bifurqua lentement et remonta vers la cuisse droite qui s'ouvrait à lui. Lorsque la queue de la bestiole quitta enfin les lèvres détrempées, Clotilde reprit un peu ses esprits. Les cinq gastéropodes continuaient leur exploration sur ce corps qui enfin retrouvait son immobilité.
Relevant la tête, leur victime contempla les traces gluantes qu'ils avaient écrit sur son corps.     
— Merci pour ce moment, les petits. Mais, j'en voudrais un peu plus si vous les permettez.
Elle les décolla un à un et les déposa au plus près de sa petite toison rousse. Le premier chemin de plaisir irait du nombril à ses lèvres intimes. Elle y déposa celui qui connaissait déjà ce parcours. Puis elle saisit les deux explorateurs de ses seins et les posa directement sur ses poils. Enfin, les deux visiteurs de ses cuisses emprunteraient le cheminement inverse de son tout premier fureteur. Ils prirent place de part et d'autre de ses lèvres parfumées et remontèrent aussitôt à la rencontre du premier. Clotilde attrapa un gros coussin et le glissa sous ses fesses pour ouvrir mieux encore le théâtre de son plaisir. Les cuisses largement ouvertes, elle saisit du bout des doigts la pointe érigée de ses tétons et les fit rouler.
— Oh, putain !
Clotilde encaissa une première douce décharge en gémissant. Il n'avait pas fallu longtemps pour que les cinq rampants se réunissent sur l'épicentre de son plaisir. Qu'y faisaient les gastéropodes ? La jeune femme abandonnée n'aurait pu le dire. Tantôt glissants, tantôt râpeux, leurs contacts intimes la bousculaient. Ses cuisses tremblaient tout autant que son ventre. L'onde de plaisir tendit bientôt la pointe de ses seins.
Evaporée entre deux mondes, Clotilde laissa tomber ses jambes de part et d'autre du coussin. Ses soubresauts délicieux lui saisissaient les hanches et bousculaient son ventre. Lentement, très lentement, les cinq  fureteurs quittèrent l'humidité de la douce toison et s'éparpillèrent sur son corps. Cuisse, hanche, nombril, sein, flanc, chacun dériva au hasard de ses envies. Clotilde lâcha bientôt prise et se laissa gagner par le sommeil.

Je fais quelques pas dans la rue. Attends… attends… cette histoire ne peut pas se finir comme ça ? « Et la morale » me narguais-je avec acrimonie ? Entre fantasmes et réalité, il y a un monde que seul ce sextoy franchira en me procurant des sensations réelles à partir d’illusions sexuelles que je m’inventerai ce soir, allongée sur mon lit. Et puis c’est tout ? Rêver sa vie ou bien vivre ses rêves ? Je m’arrête et hoche la tête vers la gauche, le profil encore illuminé par la non moins lointaine boutique. Je retourne sur mes pas, repousse les rideaux énergiquement, descends à la hâte avant de regretter mon choix, celui de l’inconnu excitant plutôt que de l’ennui rassurant.

Des énergumènes se précipitent au fond de la cave, là où une lumière rouge vient de s’allumer comme si elle indiquait que l’heure est venue. L’intrigue m’aspire dans leur direction avec l’obsession de savoir jusqu’où vais-je descendre dans mes profondeurs. Dorénavant je suis prête à entendre mes pulsions archaïques. Par ailleurs il n’est plus question de laisser mon esprit se jouer de moi en transformant cet univers en centre de loisirs, somme toute pour me protéger des désirs obscurs qui me dominent. Épreuve du feu, je compte bien voir la réalité telle qu’elle s’impose à moi.

Excitée à l’idée de libérer l’oiseau en cage vers un univers nouveau, j’accours, bousculant les âmes en émulation jusqu’à ce qu’entre deux épaules, une lucarne de lumière m’accable d’une image insensée ; une cloison dressée face à nous. Elle illumine légèrement le renfoncement plongé dans l’obscurité pour nous éviter d’entrevoir trop crûment notre propre indécence. Des trous béants de différents gabarits habillent cette façade énigmatique. Je ne tiens plus ce suspens et voudrais mettre l’œil dans l’écoutille pour savoir ce que dissimule la nuit. Des pénis sans corps sortent soudainement de l’ombre par les multiples ouvertures. Dressés devant nous, ils attendent, inexpressifs. Du rubescent à l’auburn, leur ligne érigée vers les cieux est un appel auquel certains répondent.

 

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Guidée vers mes excès, je suis le mouvement et jette mon dévolu sur un grandiloquent sexe ébène devant lequel je m’agenouille. J’imagine l’homme à la peau brune qui se cache derrière. Sa stature impressionnante et ses muscles saillants semblent se dessiner à travers la paroi qui nous sépare. Mon voisin ? Un homme charmant ? ou le dernier des loosers ? Un violeur en cavale ? Un estropié ? Je voudrais savoir mais la connaissance reviendrait à tuer mon amant. Le fantasme est toujours plus ambitieux que le réel, raison pour laquelle certains ne s’essaient jamais à passer à l’acte au risque d’être déçus. Ils sont déjà morts pour moi.

Si seulement je pouvais jouer de mes yeux verts pour le séduire de quelques œillades assassines. Je suis certaine qu’il ne résisterait pas non plus à ma crinière ondulée qui me confère cet air tapageur de tigresse. Sans doute adorerait-il aussi ma peau ferme et bronzée dont les reliefs s’équilibrent parfaitement entre mon petit cul rebondi et mes seins rondelets. Quant à mes longues jambes, j’ose croire qu’elles lui donneraient un vertige érogène.

Il est à ma merci. Je joue le jeu par mimétisme avec mes camarades de luxure. Elles se saisissent toutes d’un des sexes vulnérables. Ensemble, nous suçons ces hommes sans visage. Démunie de tout jeu de regard et autre apparat du désir, je fais de mon mieux car je n’ai que ce double décimètre tendu devant moi pour procurer l’allégresse à cet humanoïde. Je passe ma langue le long de sa verge, sentant les ramifications de ses veinules dopées par l’excitation. Suis-je un homme ou une femme pour ce prétendant sans nom ? Qu’importe ! Aux seules sensations prodiguées, il est à l’écoute.
Son gland se love au creux des contours de ma bouche. En communion, je personnalise ce sexe car je n’ai guère que lui pour m’exciter. Je voudrais ressentir cet homme vibrer, voir ses yeux me quémander et découvrir son corps fébrile, trémuler sous mes succions appliquées. Livrée à ma propre imagination, ce lieu est définitivement celui de l’affabulation où chacun se perd aux confins de ses fantasmes qu’aucune règle ne régule. Une parenthèse enchantée s’offre à nous ; chacun en fait son échappatoire avant de remonter à la surface pour retourner sur les rails socialement édictés comme d’illustres inconnus. Certes !
Alors je profite de mon moment de gloire. J’entends les voix implorer qu’on les fasse jouir, de l’autre côté du mur. En chœur, les unes et les autres se mélangent en canon de sorte que je ne puisse distinguer celle de mon pénis ambulant. Les consonances de lamentation nous conjurent d’exprimer davantage notre éloquence buccale. J’ai l’impression d’être un disciple lors d’une messe noire où les protagonistes entrent en transe, s’influençant dans la débauche en s’adonnant conjointement et sans limite. Chacun cautionne son voisin prêcheur en agissant tout aussi hardiment. La frénésie ambiante déchaîne les démons qui nous habitent et ne s’exorcisent qu’à la nuit tombée. Je sens le sexe noir se contracturer dans ma bouche tandis que je suis surprise par cette main droite qui se fraie un chemin dans un trou concomitant afin de rejoindre ma chevelure. Cette verge a une main !


 Il n’y avait plus eu d’été aussi chaud depuis bien des années.  Dès les premières heures du matin, les rayons du soleil se mettaient à inonder les champs de leur généreuse chaleur.  Le blé et le lin semblaient même presque souffrir, sans la moindre brise pour faire frémir leurs épis.  Les oiseaux eux-mêmes semblaient épuisés et s’arrêtaient de chanter pendant les heures les plus chaudes de la journée.

J’avais été engagé comme saisonnier pour toute la période des moissons.  Le vieux Ramedillis n’avait plus la force d’entreprendre ce labeur.  C’était comme si son regard s’était éteint depuis le départ de sa chère épouse qui l’avait toujours secondé.  Il vivait seul avec sa fille depuis quelques années ; la sublime Bella.  Avec sa longue chevelure et ses légères robes fleuries, cette adorable fille de la campagne m’avait charmé dès le premier regard.  Le jour de mon arrivée, elle m’avait déjà presque hypnotisé en plongeant ses yeux dans les miens, me dévisageant des pieds à la tête alors que je déposais mon baluchon sur le lit de la chambre qu’elle me faisait visiter.  Alors qu’elle se penchait pour ouvrir les volets extérieurs afin d’accueillir plus de lumière dans cette pièce au plafond bas, je n’avais pas pu m’empêcher de glisser un œil indiscret sur l’ourlet de sa jupe qui lui remontait jusqu’à mi-cuisse.  Je crois qu’elle avait remarqué le trouble qu’elle causait en moi, car quand elle s’est retournée, approchant son généreux décolleté à quelques centimètres de mon torse, elle m’avait gratifié d’un coquin sourire qui avait eu le don de faire naître dans mon dos un long frisson de désir.

J’avais déjà fauché plus des trois quarts de la prairie cet après-midi-là.  L’eau de la gourde que je m’efforçais de maintenir tant bien que mal à l’ombre était tiède depuis un bon bout de temps.  Aussi c’est avec une grande joie que je vis arriver Bella, son panier d’osier à la main.  Elle m’apportait une délicieuse bouteille de thé glacé concocté par ses soins, dans laquelle elle avait ajouté une bonne dizaine de glaçons : le rafraichissement idéal !  Je n’avais jamais vu le petit short en jean qu’elle portait ce jour-là ; il était presque indécent tellement il était court, laissant voir la naissance de ses fesses.  Sa petite blouse blanche sans manche était courte, elle aussi.  Lorsqu’elle m’invita à m’asseoir à ses côtés et qu’elle me tendit un grand gobelet de boissons glacée, je remarquai l’absence de soutien-gorge, ce qui contribua à me troubler encore un peu plus.  Elle me complimenta sur le travail déjà accompli ainsi que sur le hâle de mes biceps en sueur.  Je la remerciai en balbutiant maladroitement quelques mots, puis avalai d’un trait la moitié de ce providentiel breuvage.

A l’ouest, sur l’horizon, se dessinaient quelques vilains nuages bas et sombres, annonciateurs d’un orage.  Ils me donnèrent l’occasion de poursuivre la conversation en expliquant que je ne devrais pas tarder à me remettre à l’ouvrage car il allait sûrement pleuvoir avant la fin de la journée.  Elle approuva en me lançant une sorte de défi, me faisant comprendre que si je terminais avant la pluie, elle me réservait une petite récompense.  Le même frisson que celui ressenti le jour de notre rencontre me parcouru l’échine.  Mais au fond de moi, je n’osais rêver à ce que mes désirs les plus fous me faisaient imaginer.  Je repris donc ma faux après avoir vidé mon gobelet, et elle alla s’asseoir à l’arrière de la remorque du tracteur.

J’étais comme électrisé par une énergie inexplicable, un peu comme si son thé glacé avait été dopé par un étrange et magique pouvoir.  Le blé s’abattait sous les mouvements circulaires de ma faux, alors que le vent commençait à se lever.  Bella me regardait faire, laissant pendre nonchalamment sa jambe droite en bas de la remorque, alors que son pied gauche était posé à plat sur la benne, son menton posé sur son genou.  J’avais du mal à ne pas mater ses cuisses, aussi tendres que généreuses.

Lorsque mon tout dernier mouvement de faux eut raison des derniers épis de blé, elle applaudit joyeusement en me lançant un « yeeeehaaaa ! » de cowgirl.  Le ciel commençait à s’assombrir de plus en plus, mais aucune goutte de pluie n’était encore tombée.  Elle me fit signe de m’approcher, en me tendant un nouveau gobelet de thé encore bien froid. Et comme je le portais à mes lèvres, elle se pencha à mon oreille pour me chuchoter : « tu sais que tu es terriblement sexy, dans ce t-shirt trempé ? »  Et comme pour dissiper définitivement le malaise qu’elle avait décelé dans mon regard, elle embrassa ma bouche d’un long baiser fruité que je n’oublierai jamais de ma vie !

La suite se passa comme dans un rêve !  Sans dire un seul mot, nous nous sommes enlacés, mus par un désir mutuel.  Allongés sur le plancher en bois de la remorque, nos mains partaient à la découverte de nos corps, alors que nos langues faisaient connaissance avec de plus en plus de fougue.  Sa bouche était tendre et gourmande à la fois.  Sa cuisse vint se caler entre mes jambes.  Mes doigts fébriles se glissèrent sous sa blouse, partant à la recherche de ses merveilleux globes d’amour, tendus d’excitation.  Les petits gémissements qu’elle poussait m’indiquaient qu’elle devait au moins être aussi excitée que moi, ce qui me fut confirmé au moment où elle me lança un « Prends-moi ! » gorgé de désir, dans un souffle, entre deux baisers torrides.  C’est à ce moment que j’ai remarqué qu’elle m’avait déjà facilité la tâche en déboutonnant son petit short en jean ; je n’avais plus qu’à glisser ma main le long de son bas-ventre pour plonger dans un doigt explorateur sur le dessus de son clitoris en feu.  Un long soupir s’échappa de sa gorge lorsqu’elle sentit mon index s’immiscer en elle, glissant d’autant plus facilement que sa vulve était déjà trempée.  Mon sexe me faisait presque mal, tant il se sentait prisonnier à l’étroit dans mon pantalon encore fermé.  D’une main experte, Bella le dégagea de son carcan, pour se mettre à le goûter avidement.  Sa bouche formait un véritable écrin de velours autour de mon gland durci par l’immense excitation qui m’envahissait.  Les baisers qui suivirent, mêlant salive et mouille suave, achevèrent de nous saouler de désir, et c’est le moment qu’elle choisit pour me chevaucher et guider mon sexe en elle.  Elle s’y empala jusqu’à la garde, me fixant du regard.  Comme hypnotisé par ses yeux de féline, je saisis ses seins lourds dans mes mains ; grâce aux mouvements de son bassin je n’avais même pas besoin de bouger mes mains pour masser ses deux sublimes mamelles, qui bougeaient dans le rythme de ses ondulations. 

 

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Quelques gouttes de pluie ont alors commencé à tomber, mais nous étions trop occupés à goûter ce moment que pour nous en soucier.  Au contraire, elle se mit à me baiser encore plus énergiquement dès que le premier éclair zébra le ciel.  On eut dit que tous les dieux de l’Olympe avaient décidé de photographier nos ébats, flashant de plus belle alors que le tonnerre commençait à gronder !  Frissonnant à chaque goutte de pluie qui coulait dans son dos, Bella décida de changer de position et m’invita à la protéger de mon corps.  Allongée sur le dos, elle m’ouvrit ses cuisses si largement que je compris en un clin d’œil la caresse qu’elle attendait.  Mon gland déjà bien lubrifié par sa mouille abondant n’eût aucune peine à se frayer un chemin dans l’étroit conduit de son anus.  Elle gémit un peu au moment où toute sa tête disparut entre ses fesses, puis je poussai délicatement et très progressivement mon sexe jusqu’au plus profond de ses entrailles.   L’orage redoubla alors d’intensité, comme si les dieux avaient décidé de désapprouver cette position pourtant si terriblement excitante.  Et c’est finalement sous une pluie chaude et battante que Bella m’invita à remplir sa bouche d’une longue et puissante rasade d’un sperme chaud et abondant.

C’était le dernier jour de ma mission de saisonnier à la ferme.
Le vieux Ramedillis me remit ma paie ce soir-là, et je n’ai plus jamais revu la torride Bella.

train de nuit

Le contrôleur poinçonne mon ticket, puis s’adresse à son confrère :
— Voiture 17, couchette 51.
Je récupère mon titre de transport et la main du contrôleur se tend déjà vers la personne qui me suit dans la file. À aucun moment, il ne m’a jeté le moindre regard.
Ça m’agace et pendant une fraction de seconde, l’envie me prend de lui faire remarquer que je ne suis pas un meuble, mais je n’en fais rien. C’est comme ça que les choses se passent de nos jours…
Je me contente de poursuivre ma route et de me diriger vers ma couchette.
Arrivée devant la porte de la voiture 17, je baisse la poignée de ma valise à roulettes et hisse mon bagage à l’intérieur du wagon.
Le couloir est désert, les compartiments devant lesquels je passe tous vides. À croire que je vais voyager seule !
J’arrive au cinquième compartiment. Les quatre couchettes sont préparées, mais il n’y a personne. Aucun bagage non plus.
Je profite de ce calme pour m’installer le plus confortablement possible. L’échelle mise en place, ma valise posée dans l’espace réservé aux bagages au-dessus de la porte, je m’enferme le temps de me changer.
Il fait chaud en ce mois de juillet : une nuisette à bretelles me suffira pour dormir. À tout hasard, je conserve tout de même un gilet à manches courtes, histoire d’être présentable lorsque mes compagnons de voyage apparaîtront. Je ne voudrais choquer personne !

Les minutes passent. Personne n’arrive. Sur le quai, devant moi, je vois bien des gens passer. Seuls, en couple, en famille… Quoi qu’on en dise, les trains de nuit attirent encore du monde. Mais tous continuent vers la partie du train réservée aux passagers de seconde.
Faut-il en déduire que les adeptes du train de nuit n’ont pas les moyens de s’offrir une couchette en première classe ? Ou que ceux qui en ont les moyens préfèrent utiliser l’avion ?
Pour ma part, j’ai toujours aimé les trains de nuit. Cette façon de s’endormir quelque part pour se réveiller ailleurs m’a toujours fascinée. Voyager en dormant, comme en rêve, mais dans la réalité. Et puis, l’intimité qui s’installe de fait entre occupants d’un compartiment. Dormir aux côtés d’un étranger, l’entendre respirer, gémir, se tourner… Même ronfler, parfois, cela m’émeut.
Quand nous descendons du train, une vraie relation de connivence s’est installée entre nous. Fugitive. J’aime ce lien, aussi intense que bref.
Ce soir, malheureusement, j’ai bien l’impression que je vais devoir en être pour mes frais : si quelques personnes se sont installées dans les premiers compartiments de la voiture, aucune n’est entrée dans le mien.

Bientôt, le message de départ résonne dans les haut-parleurs. Le train va démarrer.
« Attention à la fermeture des portières. Attention au départ ! »
Lentement, comme engourdi, le wagon se met en marche. Le quai vide défile devant mes yeux. Seules taches de lumière : les pendules et les panneaux publicitaires. Bientôt, le rythme s’accélère, les lumières deviennent floues et se transforment en lignes qui clignotent devant des graffs plus ou moins artistiques.
Debout dans le couloir, les deux bras appuyés sur la barre qui longe les fenêtres, le front posé sur la vitre, je profite de l’instant présent. Du calme. De la nuit.
Un claquement soudain me fait sursauter : c’est la porte, à l’extrémité du wagon, qui vient de s’ouvrir. Les deux contrôleurs qui vérifiaient les titres de transport sur le quai remontent le train en direction de la voiture de tête.
Je recule dans le compartiment pour les laisser passer.
Celui auquel j’ai eu affaire est le premier. Il s’approche, toujours sans me jeter le moindre regard, passe devant moi, puis disparaît à l’autre extrémité du wagon.
Son collègue a l’air très intéressé par ma tenue. Ralentissant à mon niveau, il jette ostensiblement un regard gourmand dans mon décolleté.
« Bonne nuit, madame ! » lance-t-il en souriant de toutes ses dents, avant de se lécher la lèvre supérieure.
Je le toise du regard sans répondre et croise mes bras sous ma poitrine. Il sourit alors de plus belle et continue son chemin en sifflotant.
Je reste encore quelques minutes debout et puis, quand les lumières se font plus rares, j’entre dans mon compartiment, ferme la porte et m’installe sur ma couchette.
Un soupir d’aise m’échappe ; je sens que je vais bien dormir…
Dans l’obscurité quasi-totale du compartiment, bercée par le bruit des roues sur les rails, je ne tarde pas, en effet, à plonger dans le sommeil. Un sommeil parsemé de rêves en tout genre.
Mes nuits en train sont toujours pleines de sensations, en général plutôt agréables, et cette fois ne fait pas exception à la règle…
Une impression de lumière, aussi chaude et intense que brève, vient me distraire. Je sens comme un léger courant d’air. Un souffle. Une petite brise. Presque une respiration.
Un trouble étrange et délicieux m’envahit.
Le léger drap que j’ai conservé sur moi disparaît comme par enchantement et je sens alors des mains effleurer mon corps tout du long, des épaules jusqu’aux orteils. La légèreté de ce contact me fait frémir et tendre la tête vers l’arrière.
— Mmmhhh… »
Déjà, les mains remontent le long de mes jambes et se faufilent sous ma nuisette. Des doigts agiles se glissent sous le haut de mon string et le font lentement coulisser vers le bas. Lorsqu’ils atteignent le repli de mes fesses, ils me chatouillent un peu et je me contorsionne.
Le léger tissu qui recouvrait mon intimité frôle maintenant mes doigts de pied.
Je grogne un peu et tente de me retourner, mais on me maintient sur le dos. J’en ressens d’abord de la contrariété, mais les paumes chaudes qui caressent désormais mes cuisses m’ôtent toute envie de protester.
Instinctivement, j’écarte un peu les jambes. Les mains en profitent pour se faufiler à l’intérieur, là où la peau est si fine, l’humidité si odorante.
Des frissons commencent à naître dans mon bas-ventre. Une envie de me caresser me saisit, mais avant que j’aie le temps de la mettre à exécution, un souffle chaud chatouille ma vulve. L’extrémité d’une langue se met à jouer avec mes petites lèvres. Tourne tout autour de mon clitoris sans jamais le toucher.
Je me contorsionne de plus belle, gémissant, tendant mon entrejambe à celui ou celle qui s’en occupe si bien. Et puis, tout à coup, plus rien.
Bon sang, pourquoi faut-il que mon rêve s’arrête en si bon chemin ?

Ma frustration a dû arriver jusqu’à mon inconscient et le convaincre de faire quelque chose pour moi car les choses reprennent leur cours exactement là où elles s’étaient arrêtées.
Les mains sont de retour sur mon corps. Coulissent lentement de mes chevilles, qu’elles ont largement écartées, jusqu’en haut de mes cuisses. Leur pression irrégulière, tantôt forte, tantôt d’une légèreté insoutenable, me fait trembler tout entière. J’en écarte les orteils de délice.
Des bras se mettent à intervenir. Se glissent sous mes genoux et replient mes jambes, tout en les maintenant écartées. Je me sens soulevée, bousculée… Le bruit des roues du train sur les rails se fait plus fort ; les vibrations m’envahissent.
— Haannn !
— Mmmhhhh… »
D’une longue poussée, un sexe – masculin, à n’en pas douter – vient de s’enfoncer dans le mien.
Des cuisses sont maintenant sous mes fesses. Je les sens musclées, à peine velues. Des épaules s’appuient à mes mollets. Les mains pétrissent mes seins, d’abord au travers de ma nuisette, puis directement, après avoir fait coulisser ses bretelles sur mes bras.
J’ai les tétons en érection, le ventre en feu, les mains agrippées à la couchette, quand démarre un pilonnage en règle qui ne tarde pas à me caler la tête contre la paroi.
Les coups sont amples, profonds, souples, mais ne stimulent pas assez mon clitoris à mon goût. Les jambes écartelées, j’agrippe alors les épaules et me relève. Les seins en avant, je m’offre au passager clandestin de ma nuit.
Ses mains passent dans le bas de mon dos et je me sens soulevée de plus belle. Un vertige me prend. Des barreaux me râpent le dos. Où suis-je arrivée ?
Les vagues de plaisir qui m’envahissent et me transportent ne m’aident pas à y voir clair, mais enfin, je comprends : j’ai le dos en appui sur l’échelle qui mène aux couchettes supérieures, les cuisses maintenues grandes ouvertes, les pieds en l’air, et un corps d’homme s’appuie contre le mien.
Son souffle rauque et chaud me chatouille l’oreille, les battements de son cœur résonnent jusque dans ma poitrine, et son sexe…
Son sexe me rend folle.
Je n’en peux plus. Je crie mon plaisir. Je plante mes ongles dans son dos, ce qui le fait onduler encore plus vite.
Dans un dernier mouvement, il se cabre. Je sens des giclées de sperme inonder l’intérieur de mon vagin. Un long grognement part vers le plafond et je remercie mon amant d’un long suçon infligé à son cou.

Quand le message annonçant notre arrivée un quart d’heure plus tard à destination retentit dans le compartiment, je m’étire langoureusement. Cette nuit dans le train a été merveilleuse et je me sens en pleine forme.
Des bribes de mon rêve de la nuit me reviennent peu à peu. Tout cela semblait tellement réel. J’en ressens un trouble certain. Une humidité familière et joyeuse apparaît entre mes jambes et, les yeux toujours fermés, je glisse ma main droite le long de mon ventre. M’étonne d’atteindre directement mon sexe sans être gênée par le moindre morceau de tissu.
Un peu déconcertée, je glisse mes doigts un peu plus loin. Titille doucement mon clitoris. Juste quelques secondes : le temps de me mettre en appétit. Continue vers l’entrée de ma vulve.
Elle est tout ouverte, suintante, odorante…
Mes doigts se faufilent à l’intérieur, s’étonnent de la quantité de liquide qu’ils rencontrent, me caressent doucement… puis plus vite.
Bientôt, je ressens les pulsations caractéristiques de l’arrivée d’un orgasme. Mes doigts s’immobilisent, mon corps se tend. Bon sang que c’est bon !
Un sourire aux lèvres, j’approche mes doigts de mon nez : j’aime m’enivrer de leur odeur lorsqu’ils viennent de me donner du plaisir. Mais quelque chose est différent aujourd’hui.
J’inspire à petits coups, plusieurs fois. Je lèche mes doigts. Aucun doute n’est possible : cette odeur, ce goût…
J’ai du sperme dans mon vagin et il ne peut pas provenir de moi. Une conclusion s’impose : mon rêve n’en était pas un.
Mais qui donc m’a rejointe pendant la nuit ?

Les yeux grands ouverts, cette fois, je fais le tour de mon compartiment. Personne. Je suis toujours seule sur ma couchette. L’échelle est toujours telle que je l’ai placée la veille. Le souvenir des va-et-vient de ses barreaux sur mon dos m’amène une vague de plaisir inattendue dont je tente de faire fi.
Il faut que je comprenne.
Tout au bout de la couchette, roulé sur lui-même, mon string me nargue. Non, il n’est pas arrivé là tout seul.
Soudain, l’image du contrôleur passant devant moi et me souhaitant une bonne nuit en lorgnant mes seins me revient en mémoire.
« Le salopard… »
La colère m’envahit. De quel droit cet homme s’est-il permis de me rejoindre pendant la nuit ? Sans un mot, sans s’inquiéter de ce dont je pouvais avoir envie ou pas !
« C’est vrai, mais reconnais que c’était plutôt sympa », rétorque aussitôt une petite voix dans ma tête.
Je grimace, tout en me préparant pour descendre du train. C’est vrai que dans mon rêve – qui n’en était donc pas un – j’ai joui comme cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Ce « salopard » m’a fait passer un moment plus qu’agréable.
N’empêche… Le souvenir de la façon dont il m’a reluquée n’est pas agréable, lui.
Et si je le croise en quittant le train ? Qu’est-ce que je fais ? Très vite, une décision s’impose : rien ! Je ne peux ni l’engueuler pour son regard indélicat, ni le remercier pour sa visite nocturne.

 

Prête à retrouver le monde normal – et le quai d’une gare – j’ouvre la porte de mon compartiment et tente un regard dans le couloir. Deux personnes attendent déjà, tout au bout, que le train s’arrête. Aucun contrôleur à l’horizon. Je respire un peu.
La main posée sur la poignée de ma valise, j’attends mon tour pour descendre sur le quai. Devant moi, un père de famille est occupé à descendre ses bagages pendant que sa fillette l’attend sagement en haut des marches du wagon.
La porte pneumatique qui mène à la voiture suivante s’ouvre dans un bruit de chuintement caractéristique. Instinctivement, je tourne la tête. Les deux contrôleurs sont là.
Le sourire du premier s’élargit lorsqu’il me voit. Tu parles…
— Bonjour ! Bien dormi ? me lance-t-il.
J’hésite. Il y a du monde autour ; je ne voudrais pas passer pour une pimbêche. Je hoche rapidement la tête.
— Ça va, oui.
Souriant toujours, il s’approche de la fillette.
— Viens, je vais t’aider à descendre.
L’enfant lui tend les bras. Il la soulève et descend sur le quai. Une voix me tire alors de mon étonnement.
— Vous voulez de l’aide pour votre valise ?
C’est l’autre contrôleur. Celui qui ne m’a jamais accordé la moindre attention. Agréablement surprise, je lui adresse un sourire radieux.
— Volontiers, oui !

Sur le quai, il me tend mon bagage en me souhaitant une bonne journée. Lorsqu’il passe devant moi pour rejoindre son collègue, je remarque tout à coup une tache rouge cerise à la base de son cou. Je me souviens alors de mon suçon enflammé de la nuit…
Et moi qui croyais qu’il ne m’avait même pas regardée !
Sidérée, je reste plantée là. Incapable de bouger. Il faut qu’une main se glisse sous mon bras pour que je réagisse.
— Bonjour, chérie. Tu as fait bon voyage ?

on le boit cet apero?

Bonjour, aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir de publier une nouvelle érotique de Xavier Deutsch, l'un des auteurs belges les plus talentueux de sa génération. Lauréat de plusieurs prix littéraires, il nous confie ici une superbe histoire de séduction au téléphone...

 

Thomas lève les yeux vers le ciel : un nuage gris marche depuis l’ouest et, lentement, il avance vers le quartier. Est-ce qu’il se mettrait à pleuvoir, enfin ? Depuis deux semaines, la canicule affole les chiens des rues, fait rentrer les vieillards dans la fraîcheur de leur tanière. On sort peu, on se réfugie sous l’ombre. Il ne reste à jouir du soleil que certaines jeunes gens, les petits frères et les petites sœurs de l’été, les marchands de glace et les garçons de café.

Thomas est un homme heureux. Il approche de la cinquantaine mais il paraît cinq ans de moins que son âge et, même s’il se convainc que cela n’a pas d’importance, c’est le genre de motif dont il lui arrive de se réjouir.

Il en est là, sur cette après-midi du mois d’août, à pousser la porte de la librairie, lorsque la sonnerie de son portable retentit. Il enfonce la main dans la poche de son veston de lin et regarde l’écran : numéro privé. Il hésite à répondre. Puis, de crainte de manquer un message qui peut avoir son importance, il pousse la petite touche verte et prononce de sa voix chaude : « Oui ? Bonjour. »

Aussitôt se fait entendre la phrase la plus inattendue qu’on puisse imaginer : « Thomas ? C’est Julie ! Alors écoute, c’est bien simple, j’ai fait très exactement ce que tu m’as dit. Je suis assise à la terrasse de chez Lermitte, je porte la même robe qu’avant-hier et… Tu devines ? Je n’ai rien dessous ! Tu es content ? »

Thomas reste un moment sans dire un mot. Julie ? Quelle Julie ? Quelle robe ? Quel avant-hier ? Il ne comprend pas. La jeune femme, d’une voix riante et chaleureuse, ajoute : « Alors ? Tu ne dis rien ? Ohé ! Je suis là… »
Il finit par se résoudre à prononcer : « Je vous demande pardon, Madame, mais je ne comprends pas. Je suis vraiment confus de vous le demander, mais qui êtes-vous ? »

La nommée Julie rit et déclare : « C’est ça ! Tu me joues le coup de la panne ? »

Il sourit, reprend ses esprits et répond encore : « Je suis désolé, non, je vous assure que je ne comprends pas. Peut-être avez-vous formé mon numéro par erreur ? »

La jeune femme semble redresser en elle son sérieux et demande alors : « Attends, ce n’est pas Thomas ? »

« Oui, répond-il, je me prénomme Thomas, mais peut-être vous-êtes vous trompée de Thomas ? Enfin, je veux dire que je ne connais pas de Julie et que je ne vois pas ce que vous voulez dire par cette histoire de robe qui… »

« Attendez, attendez. Vous n’êtes pas le Thomas de la soirée d’avant-hier, chez Céline ? »

« Non, Madame, j’en suis désolé mais il s’agit visiblement d’une erreur. »

La jeune femme – quel âge peut-elle avoir ? au jugé, Thomas dirait la trentaine, une trentaine joyeuse, malicieuse… - soupire, semble déçue, et prononce : « C’est moi qui suis désolée, Monsieur. Cet autre Thomas a dû me donner un faux numéro et je suis confuse de vous avoir dérangé. »

Thomas sourit à nouveau et répond qu’il n’y a aucune inquiétude à avoir, qu’elle ne l’a pas dérangé. Et, après s’être mutuellement souhaité une bonne fin de journée, ils raccrochent tous deux.

Il rempoche son portable et regarde ce nuage qui s’est encore avancé. L’air sent la pluie, l’eau, et Thomas pousse la porte de la librairie en se disant qu’il ne va pas s’attarder. Quelle heure est-il ? Un coup d’œil au rayon des guides de voyage et il rentre à la maison : Laurence risque de l’attendre.

Elle l’attend. Elle est allongée à l’ombre du prunier, dans le jardin, sur une chaise longue. Elle porte un chapeau de paille, des lunettes de soleil et une petite robe courte qui lui découpe une silhouette admirable. Thomas s’avance, sourit à sa femme et l’embrasse sur la bouche puis elle dit : « Tu n’as pas chaud avec ton veston ? »

Il répond d’un air résigné qu’il n’a pas eu le choix : rendez-vous avec Bertin égale veston. Puis il donne à Laurence le guide qu’il a enfin déniché, après avoir dû le commander, l’attendre durant quatre semaines, sur les îles Spitzberg. Elle sourit : « Ah ! ça nous rafraîchira ! On part quand ? »

Le nuage gris de l’après-midi s’est éloigné, il n’a pas plu. Et Thomas, retirant son veston, et passant une main sur la jambe nue de sa femme, lui demande si elle veut un Martini avec six glaçons.

Quand il revient avec les deux verres, son visage est éclairé d’une joie intérieure et il raconte à Laurence l’appel qu’il a reçu, cinquante minutes plus tôt : cet appel d’un  numéro privé, cette Julie qu’il ne connaît pas, ce quiproquo à propos du prénom. Un instant, il hésite à parler de la robe et de ce détail qui lui a été révélé : Julie ne portait rien, dessous. Faut-il tout dire ? Une réticence le retient. Peu importe le détail. Et Laurence sourit à son tour puis elle parle d’autre chose.

Thomas l’écoute mais il se surprend à penser à cette Julie, à cet appel qui est venu allumer quelques étincelles sur le bord de son après-midi. Numéro privé, numéro caché : pas moyen de rappeler cette délicieuse personne… Peut-être cela vaut-il mieux, après tout. Et il savoure son Martini, auprès de sa femme, dans la chaleur du jardin.

Le soir même, alors qu’il termine de rédiger le rapport intermédiaire du dossier Bertin, Thomas entend résonner son portable. Il tourne le regard vers l’écran, voit s’afficher un numéro qu’il ne connaît pas. Il lit le message : « Tout à fait désolée encore de vous avoir importuné avec cet appel qui a dû vous étonner. Peut-être même vous choquer. Julie »

Il sourit. C’est vrai, il n’y avait pas pensé : s’il ne connaissait pas le numéro de cette Julie, elle possédait bel et bien le sien. Il réfléchit quelques secondes et répond : « Aucun problème, vous ne m’avez pas importuné, ni choqué. »

Il repose son portable sur son bureau mais a du mal à se concentrer sur son travail. Il se demande si… Et quelques secondes plus tard, l’engin vibre encore. Il lit le message : « Heureuse de savoir que je ne vous ai pas choqué. Vous avez une très belle voix au téléphone. »

D’instinct, il regarde la porte de son bureau, vérifie que Laurence ne l’a pas surpris. Il met son portable sur silencieux, et répond à nouveau : « Vous me flattez. Ce n’est pas désagréable… »

Il envoie son texto et, tout à fait éloigné à présent du rapport Bertin, il guette son portable dans l’attente d’un nouveau message. Mais rien ne vient. Deux minutes, cinq minutes. Rien. Il est tenté d’écrire à nouveau, d’envoyer un petit mot léger pour ressentir à nouveau la douce piqûre du désir – car il doit bien s’avouer à lui-même que cette histoire le trouble doucement – mais son portable demeure immobile et muet.

Un froissement lui fait tourner la tête : Laurence se tient à la porte de son bureau. Elle s’est enveloppée dans un peignoir et lui adresse un sourire comme elle seule est capable d’en inventer. Laurence est une femme superbe, dans la fleur de l’âge. Un visage de reine sur un corps de déesse. Elle et Thomas ne se connaissent pas depuis leur enfance, leur rencontre a même été tardive, mais ils s’aiment d’un amour tendre et infini. Elle le regarde avec malice, il devine qu’elle est nue sous son peignoir et elle lui demande : « Tu viens ? »

Le lendemain matin, Thomas quitte le bureau de Verdier. Il a déposé le rapport intermédiaire du dossier Bertin et il se prépare à descendre boire un café au bistrot de la rue Madame lorsque son portable émet le signal d’un texto. Il y regarde, un peu trop précipitamment, et sourit : la mention de « Bertin » s’affiche. La veille, il avait songé intégrer Julie dans son répertoire et n’avait trouvé aucun autre nom à lui donner que celui de son client. Il lit : « Je vous assure, vous avez une très belle voix. Envie d’y regoûter. Je peux vous appeler ? »

Thomas renonce à son café. Il se dirige vers le parc du coin de la rue Madame et prend sur lui de rappeler Julie, sans attendre qu’elle le fasse. Deux sonneries à peine et la voix de la veille se fait entendre : « Bonjour, Thomas. Ça va ? Vous devez me prendre pour une folle, non ? » Thomas la rassure : pas du tout, au contraire, il trouve cette histoire amusante, inattendue. Il affirme beaucoup aimer ça, l’inattendu. Elle acquiesce. La vie est souvent si prévisible, n’est-ce pas ?

Puis Julie s’excuse. La veille, elle aurait bien poursuivi leur petite conversation par textos mais son mari était survenu, elle avait été forcée de s’interrompre. Thomas pense, en quelques mots : un mari, d’accord, mais une rencontre avec un autre Thomas lors de cette soirée chez Céline puis une robe sous laquelle Julie « oublie » de porter une culotte ? Il se demande un bref instant s’il n’est pas tombé sur une de ces créatures périlleuses qui s’abattent de tout leur corps en travers de votre route. Il n’a ni envie ni besoin de ça. Mais Julie parle avec douceur, sa voix est claire, sereine, posée. Terriblement séduisante mais d’une séduction sans difficulté, sans vice caché. On perçoit ce genre de chose, on mesure bien des paramètres au son d’une voix.

 

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D’ailleurs elle prononce des paroles sensées. Elle dit que ce n’est pas dans ses habitudes, qu’elle n’a rien d’une bayadère, qu’elle ne danse pas du ventre à toute heure de chaque jour, mais qu’elle s’est retrouvée emportée chez son amie Céline dans une étrange histoire qui… Bref. Voilà, elle tenait à ne pas laisser à Thomas une trop mauvaise impression. Thomas répond qu’il ne s’est fait aucune mauvaise opinion d’elle, d’ailleurs il a parlé de Julie à sa femme, Laurence et… Ah bon ? Elle le coupe : « Vous avez parlé de moi à votre femme ? Et qu’est-ce qu’elle en a dit ? »

Thomas la rassure encore : Laurence n’a rien dit, elle a juste souri.

Alors Julie demande : « Elle est belle, votre femme ? »

« Très belle, répond Thomas, vraiment, oui, elle est très belle. »

Julie se met à rire, avec tendresse, avec légèreté. Thomas lui demande ce qui l’amuse et elle répond : « Je ne sais pas. C’est mignon, un homme admiratif de sa femme. Et puis je me demandais comment vous m’imaginiez. »

Thomas est surpris. Comment il imagine Julie ? Il ne s’est pas posé la question. Elle poursuit : « Oui, vous m’imaginez comment ? Petite ? grande ? Jolie ? »

C’est un jeu, rien de plus, ça ne prête à aucune conséquence. Faudrait-il se l’interdire ? Julie questionne : « Vous me voyez petite ? grande » ? Thomas répond, à l’instinct : « 1m 68. » Elle rit encore : « Pas trop mal, à 2 centimètres près. Ensuite, je suis mince ? ronde ? » Thomas sent qu’il faut faire preuve de doigté : il estime qu’elle est plutôt mince, avec de jolies rondeurs aux bons endroits. Elle s’exclame : « Pas mal ! Oui, je suis mince, mais j’ai des formes. Vous aimez les femmes qui ont des formes ? »

Thomas ne va pas dire le contraire. L’important, c’est de jouer selon les règles qui s’énoncent au fur et à mesure : lenteur, délicatesse, gentillesse. Mais de quelles rondeurs parle-t-on ? Julie demande : « Vous croyez que j’ai des petits seins ? des gros ? »

Thomas se lance : « 90 B. » Il ne risque pas de se tromper de beaucoup. Exact !

Il dit : « C’est très joli, 90 B… »

Elle répond : « Vous ne trouvez pas ça trop petit ? »

Il se surprend lui-même à rétorquer : « J’aime beaucoup les petits seins ! »

Elle demande : « Votre femme a des petits seins ? »

Il sourit : « Je dirais, entre petits et moyens. »

Elle demande : « Elle aime que vous les embrassiez, ses seins ? »

Il choisit de se glisser dans le jeu et répond encore : « Elle aime beaucoup, oui. Moi aussi. »

Il l’entend sourire, presque soupirer. Elle dit : « Moi aussi, j’adore ! Et chez vous, qu’est-ce qu’elle aime embrasser ? »

Il se demande un instant s’il est prudent de continuer. Où est-ce qu’on va, là ? La prudence est une chose étrange. Thomas regarde sa montre comme si ça devait lui apporter une réponse, le rassurer. Puis il prononce : « L’orteil du pied droit. »

Elle rit : « C’est pas mal non plus. Un bon début. Je peux vous poser une question indiscrète ? »

Elle est magnifique ! Une question indiscrète ? Parce que leur dialogue, jusque là, était anodin ? Elle n’attend pas que Thomas lui réponde et elle prononce : « Si je vous dis que je suis assise sur un banc, le long du quai, et que je porte une robe légère, et que je n’ai rien dessous, et que j’ai remonté ma robe pour sentir la fraîcheur du matin sur ma chatte, et que j’ai la chatte toute lisse, toute douce, et légèrement humide… est-ce que je vous fais bander ? »

Thomas regarde autour de lui, comme s’il craignait soudain d’être surpris en défaut ! Il avale sa salive et répond avec franchise : « C’est possible. Il m’en faudrait un tout petit peu plus… »

Et il se met en marche vers le parc. Il veut être tranquille, à l’abri des bruits du monde.

Julie soupire : « Un tout petit peu plus ? Un petit coup de langue sur votre gland, par exemple ? Vous aimez vous faire lécher le gland ? »

Thomas toussote au moment où il franchit les grilles du parc et murmure, parce qu’il passe auprès d’un couple d’âge canonique : « Ah oui, vraiment oui ! »

« Est-ce que votre femme vous lèche le gland, Thomas ? Elle aime vous sucer ? »

Il marche, il cherche un endroit silencieux et calme sous les frondaisons. Il répond, en marchant : « Oui, elle adore ça, moi aussi. » Ce n’est pas la conversation la plus riche qu’il ait jamais eue mais les circonstances l’empêchent de se montrer créatif.

Elle ajoute : « J’adore sucer ! Sentir une queue devenir toute raide, toute chaude, dans ma bouche ! Lécher les couilles du bout de la langue, remonter sur toute la longueur de la matraque puis gober le gland et le savourer ! Mmmh ! Vous bandez, Thomas ? »

Bien sûr, qu’il bande ! Il a enfin trouvé un lieu isolé pour répondre mais n’arrive à prononcer que « Julie ! » C’est piteux. Elle demande : « Quoi, Thomas ? »

Il bredouille : « Je ne sais pas, rien, je vous écoute. »

Alors elle se lance : « Vous m’écoutez ? Ça vous excite, de m’écouter ? Quand je vous parle de votre gland que je lèche, de votre bite en acier que je prends dans ma bouche ? C’est ça qui vous excite, Thomas ? Laissez-moi continuer, alors… Moi, je suis assise au soleil, j’ai ma chatte à l’air libre et je mouille un peu. Vous aimez lécher la chatte de votre femme ? »

« Oui. » C’est un petit oui d’homme timide, d’homme à la gorge sèche.

« J’adore qu’on me lèche. Rien que d’y penser, je mouille comme une folle ! Mmmh, et je me touche, Thomas ! Je suis folle, vous croyez ? Mais il n’y a personne, ici, je suis toute seule devant le canal, je peux me toucher ! J’ai relevé complètement le bas de ma robe. Il y a deux canards et, si ça les amuse, ils peuvent regarder ma chatte. Et je me touche, c’est délicieux ! Vous pouvez vous branler, vous, Thomas, là où vous êtes ? »

« Nnnnon », répond Thomas.

« Tant pis pour vous ! Mais on peut imaginer, si on veut. J’adore imaginer. Alors je vous imagine : vous êtes là, vous arrivez près de moi, le long du canal. Vous me voyez. Vous voyez ma robe relevée, ma chatte nue, mes doigts qui s’affairent, et vous sortez votre belle queue de votre pantalon. Je vous regarde en souriant. Vous voulez me prendre comment, Thomas ? Debout, par derrière ? Ou bien je m’allonge sur le banc et vous venez sur moi ? Vous savez ce que j’aimerais, moi ? Je me mets debout, je m’appuie au dossier du banc et vous me sautez par derrière ! Oui ? »

Thomas ne trouve rien à répondre et elle insiste : « Alors, oui ? »

Il dit « Oui », d’une voix plus assurée déjà. Il se racle la gorge. « Oui, c’est très bien, Julie ! »

Elle le pousse un peu : « Continuez, Thomas, faites-moi mouiller plus fort, excitez-moi ! »

Il n’a jamais imaginé ce genre de chose, sinon avec Laurence parfois, au début, il ne s’est jamais trouvé dans une pareille situation. Est-ce dangereux ? Il hésite à peine et se lance : «  Je suis là, je vous regarde, vous me tournez le dos et j’écarte vos fesses pour y glisser mon sexe tendu ! »

« Hé ben voilà, dit-elle, nous y sommes ! Oh, je me cambre, fort ! Je veux que vous me remplissiez, je veux que ça soit fort ! Je veux que vous soyez fort, sauvage, bestial. Bourrez-moi, Thomas, allez-y fort ! Cramponnez-vous à mes hanches, enfoncez-moi tout ! »

Il transpire et perd toute réserve. Il fonce vers l’avant : « Je vous imagine très bien, Julie. Vous êtes une salope de rêve, vous avez un corps de diablesse, une croupe de fée, un cul de reine, et je bande comme un bouc en vous imaginant ! »

« Vous ne m’imaginez pas, Thomas, vous me sautez ! Nous y sommes, là, dites-moi que c’est vrai ! J’ai la chatte qui ruisselle ! Je me caresse comme une vraie garce ! Je veux que ce soit vrai ! Dites-le-moi ! »

« Oui, Julie, c’est vrai ! Vous êtes une garce magnifique, vous me faites bander ! Vous la sentez, ma grosse queue qui vous remplit ? Je vous saute, fort, je me cramponne à vos hanches, et je bourre entre vos fesses ! Cambrez-vous, salope, encore, plus fort ! Je vous prends à fond, je donne tout, je pétris vos fesses en vous enfonçant ma bite à grands coups de rein ! Je suis à fond ! Vous allez jouir, je le sens, vous tremblez, vous allez jouir ! J’ai une main qui est passée de l’autre côté, je vous appuie sur le cito ! Vous criez, vous hurlez, vous ne pouvez pas vous retenir ! Allez, Julie ! Hurlez ! Je bande si fort ! »

Julie se met à hurler, vraiment ! Elle crie : « Putain, que c’est fort ! J’ai les jambes tout écartées, je me touche comme une chienne ! Et c’est bon ! Je sens votre bite si forte, si dure, en moi ! Vous me bourrez si fort, c’est tellement bon ! Putain, que vous êtes bon ! Je vais venir ! Je vais venir ! »

Pour Thomas, ça devient presque douloureux. Il n’a pas menti : il bande à l’extrême, son sexe est tendu comme rarement, son souffle est court, il sent la sueur lui couler sur le front, dans la nuque et sous les bras. Ses mains tremblent lorsque, soudain, il entend Julie jouir. Elle hurle, elle crie des mots inarticulés. Puis, soudain, la communication s’interrompt.

Et Thomas se retrouve, pantelant, sur son banc, à regarder son portable devenu subitement silencieux.

Il reprend son souffle, regarde autour de lui. Personne. Il éponge sa transpiration. Il se dit : « Sans doute Julie a été forcée de raccrocher. Peut-être quelqu’un arrivait-il à sa hauteur ? Ou bien, sous l’orgasme, a-t-elle préféré se retrouver seule avec elle-même ? »

Il se lève. Il a les jambes molles, la démarche incertaine.

Il quitte le parc et s’en va boire un café dans le bistrot de la rue Madame.

Le long du canal, Julie a raccroché en effet.

Elle se tourne vers une très jolie jeune femme qui est assise à côté d’elle, sur le banc, et lui dis : « Tu me dois l’apéro, Laurence. Je te l’ai dit, c’était facile. Trop facile. »

Et Laurence, riant aux éclats, lui répond : « C’est toi qui es forte, Julie ! Trop forte. Parce que, je te le jure, mon adorable mari ne m’a jamais trompée. Jusqu’ici. Allez, on va le boire, cet apéro ? »

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